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LE BISCUIT

4 juin 2008

forza.

L'Italie commence sa phase de groupe pour l'Euro 2008 dans quelques jours! Voici l'équipe de 23 des "Azzurri":

Gardiens de but: Gianluigi Buffon (Juventus), Marco Amelia (Livorno), Morgan de Sanctis (Sevilla)

Défenseurs: Christian Panucci (AS Roma), Fabio Grosso (Olympique de Lyon), Giorgio Chiellini (Juventus), Alessandro Gamberini (Fiorentina), Andrea Barzagli (Palermo), Gianluca Zambrotta (Barcelona), Marco Materazzi (Inter Milan)

Milieux de terrain: Gennaro Gattuso (AC Milan), Daniele de Rossi (AS Roma), Massimo Ambrosini (AC Milan), Mauro Camoranesi (Juventus), Simone Perrotta (AS Roma), Andrea Pirlo (AC Milan), Alberto Aquilani (AS Roma)

Attaquants: Alessandro del Piero (Juventus), Luca Toni (Bayern Munich), Antonio di Natale (Udinese), Marco Boriello (Genoa), Fabio Quagliarella (Udinese), Antonio Cassano (Sampdoria)

forza

Forza Italia <3

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3 juin 2008

Dare to dream

Les Penguins de Pittsburgh sont encore en vie!

Eh oui! Après un match des plus palpitants hier soir, la jeune équipe de Michel Therrien s'accroche encore au rêve de la Coupe Stanley. Dès la première période, les Penguins ont montré qu'ils ne se laisseraient pas assommer si facilement en prenant les devants 2-0. Puis, ils ont perdu leur avantage grâce à trois buts rapides des Red Wings. À deux minutes de la fin, Michel Therrien a décidé d'enlever la gardien Marc-André Fleury pour permettre aux Penguins de joueur en 6-contre-5. Pour une fois, la stratégie a fonctionné. Maxime Talbot a marqué à 35 secondes de la fin et le match s'est conclu 3-3. Il a fallu 3 périodes de prolongation et des arrêts phénoménaux de Fleury pour que les Penguins réussissent enfin à remporter la partie par un but en avantage numérique de Petr Sykora.

Qui l'aurait crû? Plusieurs obstacles s'opposaient déjà à ce que les jeunes joueurs des Penguins tels que Sidney Crosby, Evgeni Malkin, Jordan Staal et Marc-André Fleury remportent le trophée convoité:

1) Le manque d'expérience des Penguins

Depuis le début des séries, c'est l'énergie et la jeunesse des Penguins qui les ont menés à des victoires consécutives. Avant la finale, ils affichaient le meilleur record en séries, soit 12 victoires en 14 matchs. Leurs rivaux, les Red Wings de Détroit, suivaient de très proche avec 12 victoires et seulement 4 défaites. On croyait tous que les Penguins pourraient facilement tenir tête à leurs aînés... Pourtant, dans la jeune équipe de Pittsburgh, presque aucun des joueurs ne s'est déjà rendu aussi loin dans la compétition. Et peut-on vraiment les blâmer? Crosby a 20 ans. Malkin, 21 ans. Jordan Staal, le "p'tit jeune" de l'équipe, vient à peine de franchir les 19 ans. Même le grand Wayne Gretzky n'avait pas gagné la Coupe à leur âge.

2) Des adversaires coriaces

Si la jeunesse est la force des Penguins, c'est l'expérience et la cohésion des Red Wings qui les ont menés jusqu'ici. En regardant l'équipe de Mike Babcock jouer, on ne peut s'empêcher de remarquer comment les cinq joueurs semblent toujours bouger ensemble sur la glace. De toutes les séries, ce sont les adversaires les plus coriaces et les plus déterminés que les Penguins ont eu à battre. Les Sénateurs, adversaires de première ronde, n'étaient qu'une ombre de la puissante équipe qui s'était rendue en finale l'an passé: les Penguins les ont défaits en quatre matchs. En deuxième ronde, les Rangers de New York leur ont donné un peu plus de fil à retordre, chaque match étant très serré: même là, Pittsburgh a remporté la série 4-1. En finale de l'Est, ils ont eu à tenir tête à leurs grands rivaux de Pensylvannie, les Flyers de Philadelphie. Cette année, les Flyers sont tout le contraire des Sénateurs: ils avaient fini derniers de la conférence l'an dernier, puis ont rebondi avec une vitesse alarmante, battant les Capitals de Washington (3e place) et les Canadiens de Montréal (1ere place). Or, malgré le grand effort de l'équipe, Philadelphie n'a pas réussi à maîtriser l'offensive puissante de Pittsburgh et a perdu en cinq parties. Une campagne assez satisfaisante pour les jeunes Penguins. Aujourd'hui, par contre, la situation est bien différente... Pourront-ils vaincre la meilleur équipe de la NHL des 10 dernières années?

3) L'avantage des matchs à domicile des Red Wings

Ayant terminé en 2e position, les Penguins ont toujours eu l'avantage des matchs à domicile avant cette série. Quoi de mieux pour commencer une série en battant son adversaire pour deux matchs consécutifs chez soi? D'ailleurs, les Penguins n'avaient pas perdu depuis février au Mellon Arena. Or, parce que les Red Wings ont terminé la saison avec le record des points, ils ont gagné l'avantage des matchs à domicile. Et ça a fait assez mal... Les Penguins ont été blanchis deux fois d'affilée au Joe Louis Arena, le score s'accumulant à 7-0. Difficile alors de se rendre chez soi de bonne humeur lorsqu'on est en-train de perdre la série 2-0...

Demain soir, les Penguins retournent de nouveau chez eux, où ils n'ont perdu qu'une fois en série... Eh oui, contre les "mighty" Red Wings. Ils tenteront de prolonger la série en sept matchs où ils pourraient gagner leur première coupe en 16 ans... Lemieux, Jagr et Barrasso: laissez place à Crosby, Malkin et Fleury! Go Pens!

06/06/2008: Les Red Wings ont vaincu les Penguins 3-2 au Mellon Arena mercredi. Ils ont ainsi remporté leur 11e Coupe Stanley en gagnant la série 4-2.

pens

Sid and the Pens in 2009 <3

1 juin 2008

Bend it &*

Eh oui... La saison de soccer européenne est enfin terminée. Les grandes ligues d'Europe ont toutes annoncé leurs champion de l'année il y a deux semaines.

La Liga (Espagne)

En Espagne, aucune surprise: le Real Madrid a remporté son 31e championnat avec une campagne impressionante de 85 points. Le Real est l'équipe qui a remporté le plus de fois le trophée de la Liga. Son plus grand rival, le FC Barcelone, a terminé en 3e place avec seulement 67 points.

Meilleur buteur: Curieusement, le meilleur buteur de la ligue cette saison est l'attaquant Daniel Güiza, avec 27 buts, de l'équipe Mallorca qui a terminé à la 7e position.

Serie A (Italie)

En Italie, l'Internazionale de Milan a remporté le scudetto pour la 3e année de suite. C'est le 16e titre pour l'Inter, à un titre de son rival milanais, l'AC Milan, qui est la 2e équipe à posséder le plus de trophées en Serie A. Il y a beaucoup de controverse en Italie puisque la plupart des Italiens détestent l'Inter de Milan et croient que le club ne mérite pas les trois derniers scudetti qu'il a remporté. L'Inter a aussi récemment congédié son entraîneur, Roberto Mancini, pour des propos pessimistes suite à une défaite face à Liverpool. Il faut dire que Mancini avait aussi plusieurs problèmes avec le restant de l'équipe.

Meilleur buteur: Le "hitman" de la Serie A est Alessandro del Piero, avec 21 buts, pour la Juventus de Turin. La Juve a passé la dernière saison en Serie B après le scandale du Calciopoli et a eu une belle remontée en force cette année, terminant en 3e place.

Premier League (Angleterre)

Le Manchester United a remporté son 10e titre (seulement?) avec 87 points. La 2e place est allée à Chelsea, avec 85 points. ManU et Chelsea se sont aussi opposés dans la finale de la Ligue des Champions à Moscou que le Manchester a remporté en tirs de barrage 6-5, grâce à un tir raté du capitaine de Chelsea John Terry.

Meilleur buteur: Cristiano Ronaldo du Manchester United a eu 31 buts cette saison, ce qui lui a aussi valu le Soulier d'or européen (donné au joueur qui a compté le plus de buts en Europe pendant l'année). Ronaldo est le 1er ailier à gagner ce prix dans l'histoire.

BUNDESLIGA (Allemagne)

Le club allemand Bayern Munich a remporté son 21e titre, un record en Allemagne, avec 76 points. Les champions de l'an passé, Stuttgart, ont terminé en 6e place et, conséquemment, ne se sont même pas qualifiés pour la Coupe UEFA de l'an prochain. Le Bayern, semi-finaliste de la Coupe UEFA cette année, s'est fait éliminé par les vainqueurs éventuels de la coupe, le club russe Zenit. Le Bayern doit son succès à trois transferts importants, soit l'acquisition de Frank Ribéry, Miroslave Klose et Luca Toni.

Meilleur buteur: Luca Toni, le "petit nouveau" du Bayern Munich, a compté 24 buts dans des matchs de la ligue et une quinzaine d'autres dans les autres compétitions (Coupe UEFA et Coupe d'Allemagne).

Ligue 1 (France)

L'Olympique de Lyon a remporté son 7e (!) titre d'affilée avec une campagne de 79 points. Il est important de préciser que, malgré la longue histoire du club lyonnais, il n'avait pas gagné de trophées avant ce succès de 7 ans.

Meilleur buteur: Karim Benezma, de Lyon, a compté un record de 20 buts en Ligue 1.


Bref, ça a été une saison palpitante pour tous les clubs... Mais rassurez-vous, fans de soccer: l'Euro 2008 commence samedi prochain! :)

29 mai 2008

Life... in a Metro

Aujourd'hui, je vous présente un autre des mes coups de coeur :)

Life... in a Metro est un film bollywood, écrit et réalisé par Anurag Basu. Il raconte les histoires entrecroisées de neuf personnes vivant dans la ville chaotique de Mumbai. Rahul (Sharman Joshi), un rêveur imaginatif, est secrètement amoureux de sa collègue Neha (Kangana Ranaut) qui le rebute toujours. En réalité, Neha a une liaison secrète avec son patron, Ranjeet (Kay Kay Menon), qui est marié. La femme de Ranjeet, Shikha (Shilpa Shetty), est très mécontente de sa vie de femme de foyer et rencontre Akash (Shiney Ahuja), un acteur raté, de qui elle tombe amoureuse. La soeur de Shikha et la colocataire de Neha, Shruti (Konkona Sen Sharma), veut desespérément trouver l'homme de ses rêves, étant encore vierge à l'âge de 28 ans. Elle rencontre Monty (Irrfan Khan) par un site de rencontres, mais n'est pas du tout impressionnée par son manque d'habiletés sociales et le fait qu'il n'arrête pas de fixer sa poitrine. Enfin, Shivani (Nafisa Ali), la professeure de danse de Shikha, renoue une ancienne histoire d'amour avec son premier amant, Amol (Dharmendra)... à 70 ans.

Life... in a Metro n'est pas votre film typique de bollywood, avec des scènes de danse et de chant et des fins "tout est bien qui finit bien". Le film nous fait voir le côté plus sombre des relations humaines, de l'amour non-réciproque aux relations extra-conjugales. Les acteurs étaient tous excellents, en commençant par Kay Kay Menon qui joue le détestable Ranjeet avec tant de sincérité qu'on a vraiment le goût de le frapper. La trame sonore est excellente aussi: je vous conseille la chanson Rishtey ("relations") de James Faruk Mahfuz Anam. Bref, un film intelligent et bien fait!

MetroHindiFilm

23 mai 2008

The winner is...

cook

La compétition américaine télévisée American Idol a récemment annoncé son gagnant pour la saison 7. Cette année, c'était particulièrement spécial puisque les deux meilleurs participants se nommaient David et... David. Ils ont tous les deux atteint la grande finale sans être une fois dans le "bottom 3", comme décidé par les téléspectateurs.

David Cook, un barman de 26 ans, a raconté aux juges qu'il n'était même pas supposé faire les auditions pour American Idol. C'était plutôt son petit frère qui voulait auditionner et qui lui a demandé de l'accompagner comme support moral. Pendant son séjour à l'émission, Cook n'a pas eu peur de s'aventurer et d'essayer des styles différents de son rock habituel. Il a souvent pris des chansons populaires (Billie Jean, par exemple) et a fait ses propres arrangements pour les modifier à son goût.

David Archuleta, lui, était un peu moins courageux que son adversaire. Et pouvait-on vraiment le blâmer? Archuleta n'avait que 16 ans au début de la compétition et, quand même, il a réussi à briller plus que les autres participants semaine après semaine. Archuleta a souvent chanté des ballades et des chansons romantiques et les juges l'ont un peu reproché de son manque d'originalité. Il a experimenté avec d'autres genres, comme le populaire avec la chanson With You de Chris Brown que j'ai bien aimé (mais je semble être la seule).

Les deux avaient des voix d'enfer. Les deux avaient leur propre "fanbase". Les deux avaient autant de chances de gagner.

Le soir de la finale, les deux David ont chanté trois chansons chacun: une choisie par le grand Clive Davis, une chanson originale composée par un inconnu et une chanson de leur choix. David Cook a chanté I Still Haven't Found What I'm Looking for de U2, Dream Big (nouvelle chanson) et The World I Know de Collective Soul. David Archuleta a chanté Don't Let the Sun Go Down on Me d'Elton John, In This Moment (nouvelle chanson) et Imagine de John Lennon, une de ses performances les plus populaires du début de la compétition. Deux des juges, Paula Abdul et Randy Jackson, ont complimenté les deux David de façon égale, mais le dernier, Simon Cowell, a déclaré David Archuleta le vainqueur de la soirée.

Le lendemain, le soir des résultats, Cowell s'est excusé à David Cook, lui disant que ce n'était pas aussi flagrant qu'il l'avait cru. Et il avait raison parce que, quelques minutes plus tard, Ryan Seacrest a annoncé que Cook avait remporté la saison 7 d'American Idol avec 56% des votes. Et, ainsi, David Cook a pris le micro et, en tant que la nouvelle "Idole Américaine", il a chanté The Time of My Life, son premier (et sûrement pas dernier) "single".

J'étais un peu déçue puisque j'étais une grande fan de David Archuleta, mais les deux sont des chanteurs incroyables et je suis certaine qu'ils auront du succès dans leurs carrières! :)

La meilleure performance de David Archuleta: Stand by Me - http://www.youtube.com/watch?v=QV_cNPcyOrQ

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10 mai 2008

Robert Cormier (1925-2000)

chocoLa plupart de vous connaissez déjà l'auteur de qui je vais parler puisqu'on nous a tous fait lire le livre The Chocolate War. Je dois avouer que j'ai absolument détesté ce livre la première fois que je l'ai lu. Ça m'a pris plusieurs autres livres pour apprendre à apprécier le magnifique écrivain qu'est Robert Cormier.

Robert Cormier est né au Massachussetts en 1925. Il a commencé à écrire très tôt, en première année du primaire. Déjà là, ses professeurs le complimentaient pour son talent en écriture. Il a commencé sa carrière en écriture comme journaliste pour le quotidien The Fitchburg Sentinel (sa femme a créé un recueil de ses meilleurs articles nommé I Have Words to Spend). Même après le succès de ses livres, Cormier a continué d'écrire pour son journal.

Son premier livre est apparu en 1960, mais ce n'est qu'en 1974 qu'il a eu son premier grand succès, The Chocolate War. À cause de certains thèmes explicites (le sexe, le suicide, une critique de la religion chrétienne), The Chocolate War fut banni de plusieurs écoles et bibliothèques pendant des années. La plupart des histoires de Cormier se passent au Massachussets ou au Vermont, dans des petites villes populées par des Canadiens-français. Son style d'écriture est très réaliste et sombre, ses protagonistes ne gagnant presque jamais leurs conflits.

Robert Cormier est mort en 2000, nous laissant une héritage littéraire incroyable. Si vous appréciez la bonne lecture, je vous suggère I Am the Cheese (1977), Fade (1988) et We All Fall Down (1991).

27 avril 2008

Des fans enflammés

Avant de commencer, je tiens à préciser ceci: je n'ai absolument rien contre les Canadiens de Montréal. C'est une équipe fair-play, énergétique et digne d'être dans la LNH. Ce sont plutôt les fans que je ne peux pas supporter.

Si vous habitez à Montréal, ou même quelque part au Québec, vous avez sûrement entendu parler des dommages causés à la ville par les fans des Habs. Oui, les faits ont sûrement été exagérés par les médias et il y a sûrement eu des voyous qui ont profité de la situation pour faire de mauvais coups... Mais il reste que les fans montréalais sont eu peu trop enflammés à mon goût.

Les Canadiens ont récemment gagné leur série en première ronde contre les Bruins de Boston. La série s'était prolongée en sept matchs et a été conclue par un blanchissage de la part des Canadiens au Centre Bell. À l'entracte, des fans ont décidé de célébrer en brûlant un chandail des Bruins de Boston. "C'était la meilleure partie de la soirée," ont dit certains partisans. Il est donc plus important de dénigrer l'autre équipe que de célébrer la notre? Bravo. Quelle maturité.

Bon. Je ne suis peut-être pas la bonne personne à qui parler pour ce genre de choses, car, malgré mon intérêt pour les sports, je n'ai pas l'habitude de m'exciter à chaque victoire de mon équipe. Lorsque mon équipe, peu importe le sport, compte un but, je me contente habituellement d'un petit "Yes!" pour ne pas déranger les autres personnes dans ma maison. C'est peut-être pas très "sportif" de moi, mais c'est comme ça que je suis.

J'ai beaucoup de respect pour les gens qui affichent fièrement les couleurs de leurs équipes sportives préférées. Mais de là à démolir la ville après une victoire... C'est du non-sens. Ne fait-on pas ça lorsqu'on est fâché plutôt qu'heureux?

Je lis sans cesse des commentaires sur "nous, les Canadiens-français" et sur notre attitude barbarique et notre manque de fair-play. J'aimerais pouvoir dire le contraire, que nous sommes civilisés et que nous sommes comme n'importe quels fans: nous aimons notre équipe et nous célébrons quand elle gagne, sans trop d'excès. Malheureusement, je me retrouve bien trop souvent de l'autre côté de ces commentaires et je pense même qu'ils n'ont pas tord.

C'est dommage pour les Canadiens, une équipe talentueuse et pleine d'énergie, qui perd le respect de fans de hockey partout dans le continent. Et, tout ça, à cause de la stupidité de nos partisans.

20 avril 2008

xx Un soleil parmi tout autres xx

missJ'ai récemment eu l'occasion de regarder le film Little Miss Sunshine du couple de cinéastes Jonathan Dayton et Valerie Faris. C'est un film original et brillant que je conseille à tous!

La jeune Olive Hoover (Abigail Breslin) rêve depuis toujours de participer à un concours de beauté. Son rêve devient soudainement réalité lorsqu'elle reçoit la nouvelle qu'on lui a accordé une place au concours national de beauté pour filletes, "Little Miss Sunshine". Elle entreprend donc un "road trip" avec sa famille dysfonctionnelle: de son père Richard (Greg Kinnear), un motivateur sans succès, à sa mère Sheryl (Toni Colette), femme au foyer accro aux cigarettes en cachette. La famille est completée par son grand-père Edwin (Alan Arkin), héroïnomane, son frère Dwayne (Paul Dano), qui rêve de devenir pilote pour l'armée et qui a pris un voeu de silence, et son oncle Frank (Steve Carell), un professeur d'université suicidaire et homosexuel. Ils se rendront bientôt tous compte que l'innocente et naïve Olive n'est pas faite pour ce genre de concours, où de jeunes filles de moins de 10 ans son transformée en Barbie vivante.

Little Miss Sunshine est une comédie rafraichissante, mais à l'humour un peu noir. Pas toujours facile de comprendre toutes les blagues et, surtout, de regarder en face la réalité que les réalisateurs veulent nous exposer. Oui, ces concours de beauté pour jeunes demoiselles vêtues de paillettes et maquillées à la Mariah Carey existent réellement et peuvent avoir des conséquences plus graves qu'on ne le croirait. Rappelons-nous tous de la tragédie JonBenét, une jeune "beauty queen" assassinée à l'âge de 6 ans seulement.

Tous les acteurs sont excellents, en commençant par la jeune Abigail Breslin qui interprète Olive avec une sincérité émouvante. Alan Arkin, dans le rôle du grand-père Edwin Hoover, a une présence courte, mais il est le personnage qui laisse le plus d'impact. Arkin a d'ailleurs remporté l'Oscar du meilleur acteur de soutien pour cette performance, devant Eddie Murphy (Dreamgirls) qui avait été le favori cette année-là.

Little Miss Sunshine m'a appris une chose: le bonheur n'est pas toujours beau à regarder. Il faut savoir passer au-dessus des apparences.

4 avril 2008

Le Cinéma québécois

Tout d'abord, un gros bravo aux deux filles derrière ce reportage! Ça ne devait pas être facile, surtout à deux... Étant une passionnée du cinéma, j'ai été très interessée par ce documentaire, surtout lorsque les filles faisaient mention d'exemples de films québécois. Le sujet a été très bien exploité, quoiqu'il aurait fallu peut-être des questions différentes... Aussi, la caméra bougeait un peu trop. Malgré tout, un excellent travail bien monté et bien recherché!

4 avril 2008

Mineurs dans le monde des majeurs

Ce dernier documentaire nous présente la réalité des jeunes qui réussissent trop souvent à rentrer dans des bars et des clubs. J'ai été marquée par l'intro, un clip des routes montréalaises le soir, et par le bon choix de musique. Ce n'est pas l'information qui manque dans ce documentaire, mais, malheureusement, le texte est souvent illisible. Par contre, les interviews, eux, sont peu nombreux et on ne peut pas toujours bien entendre ce que disent les gens à cause de la musique en arrière-plan. Un projet bien monté et intéressant!

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